de Martine Le Coz (France)
Avec deux reproductions d’Olivier Debré
ISBN 978-2-917290-23-1 62 pages, 10 euros
éditions / poésie
Jovan Zivlak est né en 1947 à Nakovo, en Voïvodine (Serbie). Poète, essayiste, critique et éditeur, il a publié de nombreux livres de poésie dont Le batelier (1969), Le treuil (1983), Mélodie (1989), Rapport d’hiver (1989), Serpent à sonnettes (1991), L’île (2001), De la cornemuse (2010). Son œuvre a reçu plusieurs prix littéraires, notamment le prix Dimitrije Mitrinovic (2010). Rédacteur en chef de la revue Polja de 1976 à 1983, il dirige actuellement la maison d’édition Adresa, ainsi que le festival de littérature de Novi Sad.
Omar Youssef Souleimane est né en 1987 à Qutayfeh (Syrie) sur les plateaux du Qalamoun, au nord de Damas. Après avoir étudié la littérature arabe à Homs, il est correspondant pour la presse syrienne de 2006 à 2010 et collabore à plusieurs journaux arabes. Il est l’auteur des livres de poésie, Chansons de saisons (2006), Je ferme les yeux et j’y vais (prix koweitien Saad Al Sabbah, 2010), Il ne faut pas qu’ils meurent (2013). Après avoir participé aux manifestations pacifiques en mars 2011, il a été recherché par les services de renseignements syriens. Il entre alors en clandestinité, quitte son pays et obtient en 2012 l’asile politique en France.
Mario Wong est né à Piura (Pérou) en 1959. Il vit à Paris depuis 1989. Il a participé à la revue péruvienne Maestra Vida avant de publier plusieurs livres dont La Estacion Putrefacta (poésie, Maestra Vida, Lima, 1985), El Testamento de la Tormenta (roman, Huerga & Fierro, Madrid, 1997) et Su Majestad el Terror (roman, Pasacalle, Lima, 2009).
María Mercedes Carranza est née en 1945 à Bogota (Colombie). Après des études de Philosophie et de Lettres à Madrid, elle devient journaliste. Elle a publié cinq livres de poèmes, Vainas y otros poemas (1972), Tengo miedo (1983), Hola soledad (1987), Maneras del desamor (1993), El canto de las moscas (1998), et un essai sur son père, le poète Eduardo Carranza. Ses poèmes, aux accents rebelles teintés d’ironie, exaltent avec fulgurance le désir, non sans humour ni désillusion. En 1986, elle a fondé à Bogota la Casa de Poesía Silva qu’elle a animée jusqu’à son suicide le 11 juillet 2003.
Tzveta Sofronieva est née à Sofia en 1963 et vit aujourd’hui à Berlin. Elle est une grande voix de la poésie bulgare. Ses exils successifs, d’abord aux États-Unis, ensuite en Allemagne, ont redéfini les dés de son écriture. Ses livres, écrits en bulgare, anglais et allemand en témoignent. Parmi eux, surtout, Eine Hand voll Wasser / Une poignée d’eau, Drei Frauen / Trois femmes et Gefangen im Licht / Pris dans la lumière.
José Alberto Velarde est né en 1954 à Yunguyo (Pérou). Il a fait des études de Psychologie à l’Université Nationale de Córdoba (Argentine) et de Langue et Civilisation Hispano-américaines à la Sorbonne-Nouvelle. Il a publié Casa sin puerta (Killka Editores, Lima, 1990) et Palabras anudadas (Ediciones Vericuetos, Paris, 1998). Il vit à Paris depuis 1984.
Yekta est né en 1979 dans la Vallée-aux-Loups, près de Paris. Il a publié de nombreux poèmes en revue et participé à plusieurs anthologies poétiques. Son premier livre, Veilleur sans visage, est paru en 2009 aux éditions Le Grand Incendie. Yekta est une des voix poétiques les plus prometteuses de sa génération.
Michel A. Thérien est né en 1947 à Ottawa où il vit. Il a publié sept livres de poésie, dont Corps sauvage, Du vertige et de l’espoir et J’écris à rebours. L’aridité des fleuves a reçu le prix du livre d’Ottawa.
L'Oreille du Loup publie L'aridité des fleuves/La aridez de los rios, avec la version en espagnol de Myriam Montoya.
Bernard Noël est né en 1930 à Sainte-Geneviève-sur-Argence. Poète, romancier, essayiste, critique d’art, son œuvre est immense. Considéré comme l’un des écrivains les plus importants de sa génération, il se consacre depuis 1971 entièrement à l’écriture.
L'Oreille du Loup publie Le jardin d'encre/El jardin de tinta, avec la version en espagnol de Myriam Montoya