Mario Campaña est né en 1959 à Guayaquil (Equateur), il a vécu au Mexique, en Ecosse, en France et aux Etats-Unis. Il habite depuis 1992 à Barcelone où il dirige la revue Guaraguao. Il a publié sept livres de poésie dont Cuadernos de Godric, Días largos, Aires de Ellicott City, En el proximo mundo, les biographies de Quevedo et Baudelaire (Juego sin triunfos), des essais (Necesidad de América, Linaje de malditos, de Sade a Jim Morrison), des nouvelles (Avant ils arrivaient en train, MEET), une anthologie de poètes latino-américaines d’aujourd’hui (Casa de luciérnagas) et traduit en espagnol Pour un tombeau d’Anatole de Stéphane Mallarmé. L'Oreille du Loup a publié en 2007 Demeure lointaine et en 2013 Dans le prochain monde, traduits par Max Alhau.
dimanche 24 novembre 2013
Mario Campaña et Yekta à la MAL
Mario Campaña est né en 1959 à Guayaquil (Equateur), il a vécu au Mexique, en Ecosse, en France et aux Etats-Unis. Il habite depuis 1992 à Barcelone où il dirige la revue Guaraguao. Il a publié sept livres de poésie dont Cuadernos de Godric, Días largos, Aires de Ellicott City, En el proximo mundo, les biographies de Quevedo et Baudelaire (Juego sin triunfos), des essais (Necesidad de América, Linaje de malditos, de Sade a Jim Morrison), des nouvelles (Avant ils arrivaient en train, MEET), une anthologie de poètes latino-américaines d’aujourd’hui (Casa de luciérnagas) et traduit en espagnol Pour un tombeau d’Anatole de Stéphane Mallarmé. L'Oreille du Loup a publié en 2007 Demeure lointaine et en 2013 Dans le prochain monde, traduits par Max Alhau.
DANS
LE PROCHAIN MONDE
1
Sans éclat, le monde commence, muet.
Un trou calciné.
Un monde crasseux étranger
S’interrogeant sur une renaissance souhaitée et ouverte
L’ample accord dissonant
De la maison qui crépite.
Et seul un animal haletant guette
Dans la rue, la maison, le cœur.
Seul l’étrange sur sa toile
File toujours des fibres neuves,
Avec sa timide avidité, il retranche
Et tâte des endroits rudes, à la croûte rugueuse.
Derrière l’intimité bâtarde, une matière pleine.
Métal translucide qui naît de nuits sans routine
Qu’une chair secrète cuit dans son va et vient.
Et dans ce sein étranger croît le plus rapide des réveils,
L’angoisse d’une âme vagabonde éblouie
Par ces pas ignorés,
Passages inconnus entrouverts.
[...]
jeudi 7 novembre 2013
Registre des ombres
L'Oreille du Loup vous invite à une lecture musicale du livre
Registre des ombres
de Yekta
Yekta est né en 1979 dans la Vallée-aux-Loups, près de
Paris. Il a publié de nombreux poèmes en revue et participé à plusieurs
anthologies poétiques. Son premier livre, Veilleur
sans visage, est paru en 2009 aux
éditions Le Grand Incendie. Yekta est une des voix poétiques les plus
prometteuses de sa génération.
avec la traduction en espagnole de Myriam
Montoya.
Toute
beauté de la langue aujourd’hui est à signaler, parmi l’innombrable
production poétique, pour signifier une fois encore que des éditeurs ont
du flair ou de l’Oreille ; car la beauté est affaire animale
plus que rationnelle. Sa rigueur s’impose comme un plumage, en
l’occurrence avec le phrasé magique de ces quatre chants d’ampleur
croissante. - See more at:
http://www.recoursaupoeme.fr/critiques/yekta-registre-des-ombres/tristan-f%C3%A9lix#sthash.bXyqurq0.dpuf
Sur Registre des ombres :
« Toute beauté de la langue
aujourd’hui est à signaler, parmi l’innombrable production poétique, pour
signifier une fois encore que des éditeurs ont du flair ou de l’Oreille ;
car la beauté est affaire animale plus que rationnelle. Sa rigueur s’impose
comme un plumage, en l’occurrence avec le phrasé magique de ces quatre chants
d’ampleur croissante. [..]
Alors, quand la voix est bien
placée et le ventre ouvert aux quatre vents, Yekta s’élance à coup de
phrases non ponctuées mais paragraphées, segmentées en visions qui s’accrochent
les unes aux autres et se défont aussitôt dans un emportement étincelant,
épique, incantatoire. L’esprit du lecteur foisonne d’images saisissantes qui
résonnent à l’endroit où il sait que le sens est en sursis, jamais assigné à un
seul lieu : dans l’obscurité nos moignons de voleurs veulent une poigne
de possédé, écrit-il pour refermer ce registre des ombres De tels
chevauchements invitent à la relecture de ces courts textes talismaniques qui
renferment ce qui toujours échappe mais affère à la souffrance, à la panique, à
la folie, au pouvoir, à l’animalité, à la transe poétique. Que demander de plus
à la poésie que d’être relue, ruminée, incorporée, inépuisée ? »
Tristan Félix in Recours au Poème
Lire toute la critique de Tristan Félix sur le site Recours au poème
Toute
beauté de la langue aujourd’hui est à signaler, parmi l’innombrable
production poétique, pour signifier une fois encore que des éditeurs ont
du flair ou de l’Oreille ; car la beauté est affaire animale
plus que rationnelle. Sa rigueur s’impose comme un plumage, en
l’occurrence avec le phrasé magique de ces quatre chants d’ampleur
croissante. - See more at:
http://www.recoursaupoeme.fr/critiques/yekta-registre-des-ombres/tristan-f%C3%A9lix#sthash.bXyqurq0.dpuf
Toute
beauté de la langue aujourd’hui est à signaler, parmi l’innombrable
production poétique, pour signifier une fois encore que des éditeurs ont
du flair ou de l’Oreille ; car la beauté est affaire animale
plus que rationnelle. Sa rigueur s’impose comme un plumage, en
l’occurrence avec le phrasé magique de ces quatre chants d’ampleur
croissante. - See more at:
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